Réserves naturelles |
Le site de 12 hectares englobe une ancienne carrière d’extraction de calcaire bathonien qui a servi depuis le Xème siècle. En bordure de la Seulles, elle présente un grand intéret botanique pour ses nombreuses formations végétales calcicoles.
La pelouse xérophytique abrite la plus importante station bas normande de gentiane amère et une belle station de raiponce délicate. Dans la frênaie-aceraie de ravin frais, exceptionnelle pour la région, croit l’alisier de Fontainebleau, protégé nationalement. Une zone arbustive est dominée par des genévriers et arbustes tandis que la zone à végétation pionnière est le domaine des bryophytes. La réserve naturelle du coteau de Mesnil-Soleil est située dans la campagne de Falaise à une trentaine de kilomètres au sud de Caen. Sise sur le territoire des communes de Damblainville et de Versainville, elle fait également partie des Espaces Naturels Sensibles du département du Calvados dont elle est la propriété. L’estuaire de la Seine fait partie des trois plus grands estuaires de France avec la Loire et la Gironde. Une vaste zone humide de près de 10 000 hectares, qui abrite un ensemble de milieux typiques et remarquables à l’échelle européenne - milieux subtidaux, vasières, prés salés, mares, roselières, prairies humides - à l’interface entre terre et mer. Au coeur de la Côte de Nacre, sur les côtes du Calvados, la falaise du Cap Romain est située à 15 km au nord ouest de Caen. Haute de 6 à 7 mètres au maximum, elle s’étend sur environ 500 m de longueur à la limite des deux plages de Bernières-sur-mer et de Saint-Aubin-sur-mer. Les premièrs maisons approchent à quelques mètres du bord de cette basse falaise, qui domine un large estran rocheux. À cheval sur les départements du Calvados et de la Manche, la forêt domaniale de Cerisy correspond à un massif isolé, à la périphérie duquel ne subsistent des anciennes forêts que des lambeaux très appauvris. Correspondant à la bordure est du massif Armoricain, le sous-sol est constitué de schistes altérés d’âge précambrien et de terrains argileux détritiques peu perméables. Dans ce massif boisé le plus important du secteur et riche en essences diverses, les collines aux pentes douces sont creusées de vallons peu abrupts et par de nombreux ruisseaux, et les sources prolifiques témoignent de l’humidité du climat. Bien dans son élément, le hêtre domine, favorisé depuis plusieurs décennies par le forestier ; victime de cette concurrence, le chêne quant à lui reste toutefois largement présent, notamment dans les peuplements anciens qui témoignent de la forêt d’autrefois. |